1. Qui êtes-vous ? Parlez-nous de vous.
Je m’appelle Natasha Knier. Je suis actuellement candidate à une maîtrise en biophysique médicale à l’université Western, sous la supervision du Dr Paula Foster au Robarts Research Institute. Auparavant, j’ai obtenu mon diplôme de premier cycle à l’université de Waterloo dans le cadre du programme coopératif d’études de santé.
2. Pourquoi la bourse d’études TBCRU est-elle importante pour vous ?
En tant qu’étudiante diplômée de première année, je suis très reconnaissante d’avoir été choisie comme lauréate de la bourse d’études TBCRU. Cette bourse m’a énormément aidé à financer les ressources importantes nécessaires à mon projet et m’a donné l’occasion de travailler en réseau avec d’autres stagiaires et d’entrer en contact avec des membres de la communauté.
3. Parlez-nous de votre recherche. Que faites-vous et quels problèmes espérez-vous résoudre ?
Mon projet porte sur l’étude du cancer du sein qui se propage au cerveau. Auparavant, de nombreux chercheurs qui étudiaient la propagation du cancer utilisaient des cellules cancéreuses cultivées dans une boîte de Pétri dans des conditions artificielles. Bien qu’ils soient utiles, ils ne représentent pas très bien les tumeurs des patients et ne sont pas adaptés à l’évaluation de nouvelles thérapies.
Récemment, l’utilisation de tumeurs humaines qui passent directement dans des souris, appelées modèles de xénogreffes dérivées de patients (PDX), a été utilisée, car elles présentent des caractéristiques similaires aux tumeurs observées cliniquement. Dans mon projet, nous étudierons un modèle de xénogreffe dérivée d’une patiente (PDX) de cancer du sein qui se propage au cerveau en utilisant l’imagerie par résonance magnétique (IRM) non invasive. Grâce à l’IRM, nous sommes en mesure de déterminer quelles cellules se propagent au cerveau et meurent, quelles cellules forment de nouvelles tumeurs et quelles cellules ne forment pas de tumeurs, mais restent dans le cerveau.
4. Pourquoi votre recherche est-elle importante ? Comment votre recherche peut-elle être appliquée dans le monde réel ?
Nous espérons qu’en étudiant le cancer du sein à l’aide de modèles PDX, nous pourrons obtenir des informations plus pertinentes d’un point de vue clinique, ce qui nous permettra d’éclairer les futures applications cliniques et de faire progresser le développement de la médecine personnalisée. Plus précisément, les modèles PDX sont utilisés pour évaluer l’activité des médicaments anticancéreux au lieu d’utiliser des lignées cellulaires, car les propriétés des PDX sont similaires à celles des tumeurs originales prélevées sur le patient.
5. Qu’est-ce qui a inspiré votre recherche ?
Mon superviseur, le Dr Paula Foster, est un leader mondial dans le domaine de la technologie de marquage des cellules et du suivi des cellules par IRM, et il a utilisé cette technologie pour répondre à de nombreuses questions de recherche sur le cancer. L’étude du cancer du sein à l’aide de xénogreffes dérivées de patientes nous a permis d’appliquer les technologies d’imagerie déjà développées dans notre laboratoire et d’obtenir des résultats qui pourraient mieux correspondre à ce que l’on observe en clinique. Nous espérons qu’en établissant ces méthodes pour le modèle PDX spécifique avec lequel je travaille, nous pourrons poursuivre ce travail et appliquer ces techniques à l’étude d’autres modèles PDX de cancer à l’avenir.
6. Pourquoi êtes-vous passionnée par la recherche sur le cancer du sein ?
Lorsque j’ai cherché des laboratoires avec lesquels je pourrais commencer mes études supérieures, il était important pour moi de travailler sur un projet ayant une pertinence clinique et une traduction significatives. Après avoir rencontré le laboratoire Foster, j’ai été intéressée par son travail innovant et par la manière dont ses technologies ont influencé notre compréhension du cancer du sein, ainsi que par l’orientation future de ses travaux. J’ai également plusieurs membres de ma famille qui ont été touchés par le cancer du sein, et je suis donc reconnaissante d’avoir l’occasion de travailler sur un projet important qui aura potentiellement un impact sur la vie d’autres personnes touchées par cette maladie.
7. Pourquoi pensez-vous que la recherche sur le cancer du sein est importante ?
Le cancer du sein, en particulier lorsqu’il s’est propagé au cerveau, est très agressif et difficile à traiter. Grâce à la recherche, nous pouvons mieux comprendre ce cancer et travailler sur les traitements futurs afin d’améliorer la qualité de vie des patients.
8. Qu’est-ce qui vous passionne dans votre travail ?
Je suis enthousiaste à l’idée de travailler sur un projet de recherche qui peut faire la différence et qui met vraiment le patient au premier plan. Je suis particulièrement enthousiaste à l’idée de travailler sur l’application de la technologie d’imagerie que nous utilisons pour répondre à une grande variété de questions de recherche liées au cancer du sein.
9. Que pensez-vous faire à l’avenir ?
À l’avenir, j’aimerais travailler sur des projets de recherche clinique visant à développer des options thérapeutiques pour des maladies telles que le cancer du sein. Je suis également passionnée par la communication scientifique et j’aimerais participer à la diffusion des connaissances issues de la recherche auprès des membres de la communauté.
10. Qu’aimez-vous faire lorsque vous ne travaillez pas sur la recherche ?
En dehors du laboratoire, j’aime apprendre la mode et la photographie, créer du contenu sur les médias sociaux, jouer de la musique et passer du temps avec mes chiens.
Soutenez des chercheurs comme Natasha Knier en envisageant de faire un don à la Société canadienne du cancer du sein. Pour savoir comment vous pouvez aider à financer des recherches qui sauvent des vies, visitez le site bcsc.ca/donnez.