La Société canadienne du cancer du sein et sa mission de sauver des vies grâce à la recherche sur le cancer du sein sont très importantes ; les chercheurs comme moi sont extrêmement reconnaissants envers tous ceux qui font des dons et soutiennent la Société canadienne du cancer du sein. En tant que l’un des nombreux chercheurs sur le cancer du sein à Calgary, je voulais vous remercier pour le financement fourni par la Société canadienne du cancer du sein qui nous permet de tester de nouveaux concepts dans le cadre de notre quête pour mettre fin au cancer du sein. J’ai l’honneur de vous écrire aujourd’hui pour vous faire part de notre quête d’une nouvelle approche thérapeutique ciblée pour les patientes atteintes d’un cancer du sein triple négatif (CSTN). À l’exception des patientes atteintes d’un cancer du sein avec BRCA positif, il n’existe actuellement aucun traitement ciblé pour cette forme agressive de cancer du sein.
Notre histoire ;
En examinant la littérature pour développer une idée que l’un de nos estimés chercheurs en oncologie médicale avait eue, j’ai trouvé des preuves qu’un gène spécifique du cancer du sein était souvent « désactivé » (ou réduit au silence). Cela a attiré mon attention car je savais qu’un médicament particulier utilisé pour traiter une forme agressive de cancer du cerveau est plus efficace lorsque ce gène est réduit au silence de la même manière, comme je l’ai trouvé dans environ 50 % des cas de cancer du cerveau dans la littérature scientifique. Ma question suivante était donc la suivante : ce traitement a-t-il déjà été testé pour le cancer du sein ? La réponse a été oui ; cependant, il a été utilisé dans des essais cliniques comme traitement potentiel des métastases cérébrales, car il s’agit de l’un des rares médicaments capables de pénétrer les tumeurs dans le cerveau. Qu’ont-ils vu ? Les résultats sont mitigés : certains patients semblent bénéficier d’un avantage, mais de nombreux autres n’en tirent aucun avantage. Il est important de noter que la majorité de ces recherches ont été menées avant que l’on ne découvre que ce traitement était plus efficace chez les patients chez qui le gène spécifique auquel j’ai fait allusion plus tôt était « désactivé ». Notre hypothèse était que ceux qui avaient une réponse avaient très probablement ce gène réduit au silence, et que ce médicament serait plus efficace chez les patients qui ont ce gène réduit au silence. (L’autre aspect important de ce traitement ciblé potentiel est que les essais cliniques antérieurs ont montré que le médicament était bien toléré avec des effets secondaires minimes par rapport aux options thérapeutiques actuelles pour le cancer du sein). Nous étions très enthousiastes, mais nous avions besoin de plus de preuves pour étayer notre hypothèse. Nous avons donc préparé une proposition de projet et l’avons soumise au comité consultatif de notre société locale de lutte contre le cancer du sein pour demander un financement de démarrage.
Nous avons réussi !
Grâce au financement de la Société canadienne du cancer du sein, nous avons pu tester notre hypothèse en laboratoire et obtenir des preuves supplémentaires à l’appui de notre théorie. Super excitant ! Mais où allons-nous maintenant ? Je suis heureux d’annoncer que nous avons pu tirer parti de nos résultats pour obtenir un financement de près d’un million de dollars de la part d’une grande agence canadienne afin d’ouvrir un essai clinique testant cette nouvelle approche thérapeutique chez les patients atteints de cancer du sein. Nous sommes ravis d’ouvrir le procès l’année prochaine en Alberta. Nous espérons que notre essai provincial s’étendra par la suite à un essai pancanadien et qu’il débouchera sur une nouvelle approche de traitement clinique pour les patientes atteintes de cancer du sein.
Je suis impatient de vous fournir des mises à jour supplémentaires à l’avenir !
Une fois de plus, je dois rappeler que rien de tout cela ne serait possible sans le soutien généreux des donateurs et de la Société canadienne du cancer du sein. La recherche est importante !
Sincèrement,
Elizabeth N Kornaga
Chercheur en recherche translationnelle, Tom Baker Cancer Centre, Calgary, Alberta
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