1. Qui êtes-vous ? Parlez-nous de vous.
Je m’appelle Veronica Dubois. J’ai récemment obtenu ma licence en sciences médicales (BMSc) en biophysique médicale à l’université Western. Je suis actuellement étudiante en première année de maîtrise en biophysique médicale à l’université Western, sous la supervision conjointe du Dr John Ronald et du Dr Paula Foster.
2. Pourquoi la bourse d’études TBCRU est-elle importante pour vous ?
Cette bourse m’a permis de rencontrer des étudiants partageant les mêmes idées et engagés dans la recherche translationnelle sur le cancer du sein. La possibilité de se réunir en équipe pour collecter des fonds et parler de science m’a rappelé pourquoi nous consacrons notre temps à cette recherche et m’a permis d’approfondir mes connaissances dans ce domaine. J’apprécie vraiment que ce prix m’ait permis de consacrer plus de temps et de ressources à mon projet.
3. Parlez-nous de votre recherche. Que faites-vous et quels problèmes espérez-vous résoudre ?
Mes recherches portent sur le développement de techniques permettant d’étudier un nouveau type de thérapie anticancéreuse appelée thérapie cellulaire par récepteur antigénique chimérique T (CAR-T). Ce type de thérapie consiste à prélever des cellules immunitaires sur un patient, à y fixer une protéine qui les aide à trouver et à tuer les cellules cancéreuses, puis à réinjecter ces cellules immunitaires « entraînées » dans le patient, où elles peuvent se déplacer dans l’organisme et lutter plus efficacement contre le cancer du patient.
Actuellement, ce traitement du cancer est très prometteur, mais il est limité parce qu’il peut entraîner des effets secondaires graves et qu’il n’est pas en mesure de traiter efficacement les tumeurs solides comme le cancer du sein. Mes recherches visent à mettre au point des méthodes permettant de suivre les cellules CAR-T après leur injection dans le corps à l’aide de différentes techniques d’imagerie. Cela nous permettra de déterminer leur localisation, leur nombre relatif et leur viabilité pendant le traitement du cancer du sein. Nous espérons que cela permettra d’en savoir plus sur les effets secondaires du traitement et d’étudier de nouvelles thérapies cellulaires CAR-T qui cibleront plus efficacement le cancer du sein.
4. Pourquoi votre recherche est-elle importante ? Comment votre recherche peut-elle être appliquée dans le monde réel ?
Ma recherche est importante car les améliorations apportées aux thérapies cellulaires CAR-T actuelles pourraient transformer la façon dont le cancer du sein est traité. Pour améliorer ces thérapies, nous devons nous attaquer aux effets secondaires qui en limitent l’utilisation et créer une cellule CAR-T efficace contre les tumeurs solides telles que le cancer du sein.
Ces problèmes seront beaucoup plus faciles à résoudre si l’on dispose de méthodes permettant de surveiller les cellules CAR-T dans l’organisme, et c’est ce que j’accomplirai dans le cadre de mon projet. À court terme, le développement de cette méthode de suivi des cellules permettra aux chercheurs d’étudier de nouvelles thérapies cellulaires CAR-T susceptibles de traiter le cancer du sein tout en réduisant les effets secondaires. À long terme, nous espérons que ce projet fournira aux cliniciens une méthode pour suivre les cellules CAR-T chez les patientes atteintes d’un cancer du sein afin de déterminer si l’injection de cellules a été efficace et si la patiente répondra plus tôt au traitement.
5. Qu’est-ce qui a inspiré votre recherche ?
Notre laboratoire se concentre sur le développement de méthodes d’imagerie cellulaire et moléculaire. Nous avons entendu parler du potentiel passionnant des thérapies cellulaires CAR-T pour traiter une variété de cancers et nous avons constaté que les limites de cette thérapie pourraient être plus facilement résolues s’il existait des méthodes de suivi des cellules. C’est pourquoi nous avons décidé que notre objectif serait de développer des méthodes d’imagerie moléculaire pour surveiller le devenir des cellules CAR-T dans le corps des patientes atteintes d’un cancer du sein.
6. Pourquoi êtes-vous passionnée par la recherche sur le cancer du sein ?
Le cancer touche tout le monde à un moment ou à un autre. Pour ma part, j’ai été confrontée au cancer pour la première fois lorsqu’on a diagnostiqué un ostéosarcome chez ma meilleure amie d’enfance. Depuis ce jour, je m’intéresse au cancer, et j’ai donc été très heureuse d’avoir la chance de faire de la recherche sur le cancer. Je m’intéresse particulièrement au cancer du sein, car la recherche permet d’améliorer les soins prodigués aux patients et peut aider un grand nombre de personnes.
7. Pourquoi pensez-vous que la recherche sur le cancer du sein est importante ?
La recherche sur le cancer du sein est importante car elle peut sauver de nombreuses vies. La recherche menée chaque jour vise à améliorer les résultats pour les patients et à rendre les traitements aussi efficaces et non toxiques que possible. Je pense qu’il est vraiment important que la recherche sur le cancer du sein donne de l’espoir à toutes les personnes dont l’un des proches a reçu un diagnostic de cancer du sein et/ou qu’elle aide celles qui seront diagnostiquées à l’avenir.
8. Qu’est-ce qui vous passionne dans votre travail ?
J’aime que la recherche nous permette de créer de nouvelles technologies et de trouver de nouvelles informations qui peuvent conduire à de meilleurs résultats pour les patientes atteintes d’un cancer du sein. Je suis enthousiaste à l’idée de travailler avec une thérapie cellulaire anticancéreuse qui pourrait un jour changer la façon dont nous traitons le cancer, et j’espère que ma recherche pourra être une pièce du grand puzzle qui permettra que cela devienne une réalité.
9. Que pensez-vous faire à l’avenir ?
À l’avenir, j’aimerais terminer mon doctorat sur un projet qui continuera à contribuer aux résultats positifs des traitements pour les patientes atteintes d’un cancer du sein. Après avoir obtenu mon diplôme, j’espère travailler dans le domaine des thérapies cellulaires afin de contribuer à faire de ce traitement une réalité dans les hôpitaux du monde entier.
10. Qu’aimez-vous faire lorsque vous ne travaillez pas sur la recherche ?
Lorsque je ne travaille pas sur la recherche, j’aime jouer au hockey, courir et aller au parc pour chiens avec mon chiot.
Soutenez des chercheurs comme Veronica Dubois en envisageant de faire un don à la Société canadienne du cancer du sein. Pour savoir comment vous pouvez aider à financer des recherches qui sauvent des vies, visitez le site bcsc.ca/donnez.