1. Qui êtes-vous ? Parlez-nous de vous.
Je m’appelle Nathan Orlando. Je suis en deuxième année de doctorat au département de biophysique médicale de l’université Western, sous la supervision du Dr Aaron Fenster. Avant de commencer mon doctorat à l’université Western, j’ai obtenu une licence en sciences avec mention en physique à l’université d’Alberta.
2. Pourquoi la bourse d’études TBCRU est-elle importante pour vous ?
Je suis très reconnaissant du soutien apporté par ce prix. Le financement contribue largement à compenser les coûts de notre recherche et me procure la tranquillité d’esprit et la liberté de me concentrer sur ma recherche.
3. Parlez-nous de votre recherche. Que faites-vous et quels problèmes espérez-vous résoudre ?
La thérapie conservatrice du sein consiste en l’ablation chirurgicale de la tumeur, suivie d’une longue radiothérapie. Il s’agit de la norme de soins pour le cancer du sein à un stade précoce, mais le processus est long, ce qui amène les patientes qui parcourent de longues distances pour se rendre à leur traitement (patientes rurales) à opter pour une mastectomie ou même à renoncer complètement à la radiothérapie. En fin de compte, cela conduit à des résultats moins bons. Mes recherches portent sur une forme alternative de radiothérapie où des « graines » radioactives sont implantées directement dans le sein afin de réduire la durée du traitement à une seule séance. Mes recherches visent à développer un système de guidage pour l’implantation permanente de semences mammaires. En développant un système de guidage par ultrasons en 3D, nous espérons faire de ce traitement une alternative efficace, améliorant ainsi l’accès à ce traitement pour les patients des zones rurales.
4. Pourquoi votre recherche est-elle importante ? Comment votre recherche peut-elle être appliquée dans le monde réel ?
Bien que l’implantation permanente de semences mammaires ait un grand potentiel pour améliorer le traitement du cancer du sein, elle est actuellement difficile à réaliser. Cela a limité les possibilités d’utilisation au Canada et dans le monde entier. Avec le développement de notre système de guidage par ultrasons en 3D, nous espérons rendre cette procédure plus facile à réaliser, ce qui devrait permettre d’en généraliser l’usage. Si elle est adoptée, cette technique pourrait alléger le fardeau des patientes vivant en milieu rural ou en dehors des grandes villes et leur permettre d’accéder plus facilement à la thérapie conservatrice du sein.
5. Qu’est-ce qui a inspiré votre recherche ?
Environ 15 % de la population canadienne vit à plus d’une heure des principaux centres anticancéreux. Pour ces femmes, le fardeau de 5 à 7 semaines de radiothérapie est lourd, car elles doivent souvent s’absenter de leur travail pendant une longue période, faire la navette plusieurs heures par jour ou vivre à l’hôtel pendant plus d’un mois. L’implantation permanente de semences mammaires peut réduire ce fardeau en réduisant la durée du traitement à une seule visite. Nous avons considéré qu’il s’agissait d’un besoin évident et d’un problème que nous pouvions résoudre en améliorant l’imagerie. Je poursuis le travail de Justin Michael, un ancien stagiaire également financé par la Société canadienne du cancer du sein, qui a fait un excellent travail en développant le système d’imagerie initial.
6. Pourquoi êtes-vous passionnée par la recherche sur le cancer du sein ?
J’ai toujours été intéressé par la physique et la médecine ; le domaine de la physique médicale me permet d’appliquer ma formation en physique aux problèmes cliniques actuels de la médecine. Le cancer du sein est une maladie extrêmement répandue au Canada et dans le monde. Des membres de ma famille et des amies de ma famille ont lutté contre le cancer du sein et, malheureusement, toutes n’ont pas gagné. La possibilité d’améliorer le traitement du cancer du sein est une excellente motivation, ce qui en fait un domaine de recherche que je suis fière de poursuivre.
7. Pourquoi pensez-vous que la recherche sur le cancer du sein est importante ?
Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez les femmes dans le monde entier, et on estime qu’une Canadienne sur huit se verra diagnostiquer un cancer du sein au cours de sa vie. Il s’agit d’une maladie extrêmement répandue, et la plupart des gens ont un membre de leur famille ou un ami qui en a été atteint. Cette année, lors de la marche de la Société canadienne du cancer du sein à l’occasion de la fête des mères, j’ai eu le privilège de rencontrer plusieurs survivantes du cancer du sein, ainsi que des femmes qui luttent encore contre cette maladie. Le fait de rencontrer ces femmes incroyables et d’écouter leurs histoires renforce vraiment l’importance de notre recherche. Si notre travail peut améliorer le traitement ou réduire le fardeau pour ces femmes, alors il vaut la peine d’être fait.
8. Qu’est-ce qui vous passionne dans votre travail ?
J’aime le fait que chaque jour apporte un défi nouveau et passionnant ; il n’y a pas deux jours identiques. S’attaquer à des problèmes que personne n’a encore résolus est à la fois passionnant et gratifiant. L’étude d’un sujet comme le cancer du sein, qui touche d’innombrables femmes, est motivante, et il est passionnant de savoir que nos recherches peuvent faire une réelle différence dans le traitement du cancer du sein.
9. Que pensez-vous faire à l’avenir ?
Après avoir obtenu mon doctorat, j’espère effectuer une résidence en physique médicale. Mon objectif à long terme est de travailler comme physicien médical clinique, où je pourrai jouer un rôle clé dans le traitement du cancer. Cela me permettra également de poursuivre mes recherches sur l’amélioration de la radiothérapie.
10. Qu’aimez-vous faire lorsque vous ne travaillez pas sur la recherche ?
Lorsque je ne travaille pas sur la recherche, j’aime écouter de la musique, faire du vélo, jouer ou regarder du hockey. Je suis un grand fan des Oilers d’Edmonton !
Soutenez des chercheurs comme Nathan Orlando en envisageant de faire un don à la Société canadienne du cancer du sein. Pour savoir comment vous pouvez aider à financer des recherches qui sauvent des vies, visitez le site bcsc.ca/donnez.