1. Qui êtes-vous ? Parlez-nous de vous.
Je m’appelle Matthew Mouawad, je suis étudiant en cinquième année de doctorat au département de biophysique médicale de l’université Western. Je travaille sous la supervision du Dr Stewart Gaede, physicien médical au London Regional Cancer Program, et du Dr Neil Gelman, spécialiste de l’imagerie à l’hôpital St. Avant mon doctorat, j’ai obtenu une licence en biophysique médicale à l’université Western.
2. Pourquoi la bourse d’études TBCRU est-elle importante pour vous ?
J’ai été recrutée pour analyser des données provenant d’un essai clinique. L’essai porte sur un changement radical dans la manière de traiter les patientes atteintes d’un cancer du sein, en essayant de réduire considérablement la durée du traitement et d’alléger le fardeau qui pèse sur les patientes. Le financement de la TBCRU a joué un rôle essentiel dans la recherche que nous menons.
3. Parlez-nous de votre recherche. Que faites-vous et quels problèmes espérez-vous résoudre ?
Dans mon billet précédent, j’ai mis l’accent sur l’innovation de l’essai clinique. Cependant, une grande partie de cet essai étudie les biomarqueurs d’imagerie dans le but d’obtenir des mesures qui nous permettront non seulement de comprendre la réponse biologique à la radiothérapie à haute dose, mais aussi de fournir à l’avenir des soins personnalisés et centrés sur le patient.
Nous voulons notamment comprendre à quel moment les patients peuvent être imagés après un traitement par radiothérapie. Il existe des changements biologiques immédiatement après une radiothérapie à haute dose qui pourraient influencer négativement l’évaluation de la réponse, mais ils sont de courte durée. Dans cette étude, nous avons constaté que l’imagerie réalisée 2,5 semaines après la radiothérapie montrait des signes clairs de régression de la tumeur.
4. Pourquoi votre recherche est-elle importante ? Comment votre recherche peut-elle être appliquée dans le monde réel ?
Globalement, l’objectif de notre recherche est de minimiser la charge physique et émotionnelle du grand nombre de patientes chez qui l’on diagnostique un cancer du sein à un stade précoce. À l’avenir, nous espérons étudier les moyens d’utiliser la radiothérapie pour éliminer potentiellement la nécessité d’une intervention chirurgicale. Mes recherches préparent le terrain pour que ce type d’étude soit utilisé avec succès dans le monde réel.
5. Qu’est-ce qui a inspiré votre recherche ?
Bien que le traitement typique du cancer du sein à un stade précoce soit efficace, il est beaucoup trop long et implique une chirurgie invasive et 5 à 8 semaines de radiothérapie. La nécessité de fournir de meilleurs soins est à l’origine de cet essai clinique particulier. En outre, il a été constaté que de meilleurs soins pouvaient être prodigués grâce à l’imagerie, sur laquelle porte ma recherche.
6. Pourquoi êtes-vous passionnée par la recherche sur le cancer du sein ?
J’ai su très tôt que je voulais m’impliquer et avoir un impact dans le domaine de la médecine et de l’oncologie. Le cancer du sein affecte tant de vies – tant celles des patientes que celles de leurs familles. Je savais que ce projet pouvait permettre d’alléger considérablement le fardeau de tant de personnes.
7. Pourquoi pensez-vous que la recherche sur le cancer du sein est importante ?
Cette maladie affecte la vie de tant de femmes, ainsi que celle de leur famille, de leurs amis et des autres personnes qui les entourent. La recherche sur le cancer du sein, qui vise à réduire le fardeau que représente ce cancer, aura une incidence sur un grand nombre de vies.
8. Qu’est-ce qui vous passionne dans votre travail ?
Je suis enthousiasmée par le fait que mes études sont les premières du genre et qu’elles donnent des résultats très prometteurs – nous pouvons potentiellement évaluer la réponse dès 2,5 semaines après le traitement ! Je suis très enthousiaste à l’idée que mes travaux joueront un rôle important dans les futurs essais visant à modifier la dose de rayonnement avec une telle précision qu’un jour, la chirurgie pourrait ne plus être nécessaire du tout.
9. Que pensez-vous faire à l’avenir ?
J’ai l’intention de continuer à influencer le domaine de l’oncologie en tant que physicien médical.
10. Qu’aimez-vous faire lorsque vous ne travaillez pas sur la recherche ?
Je m’amuse à jouer à des jeux de société et à Donjons et Dragons !
Soutenez des chercheurs comme Matthew Mouawad en envisageant de faire un don à la Société canadienne du cancer du sein. Pour savoir comment vous pouvez aider à financer la recherche pour sauver des vies, visitez bcsc.ca/donnez.