1. Qui êtes-vous ? Parlez-nous de vous.
Je suis actuellement candidate au doctorat à l’université Western, basée à St. Joseph’s Health Care, sous la supervision du Dr Jeffrey Carson. Nous travaillons également en étroite collaboration avec le Dr Muriel Brackstone, chirurgien oncologue. Je fais partie du programme d’études supérieures en biophysique médicale à l’université Western, où je me concentre sur le développement de nouvelles technologies d’imagerie pour les problèmes cliniques.
2. Pourquoi la bourse d’études TBCRU est-elle importante pour vous ?
Je suis bénéficiaire de la bourse d’études TBCRU (soutenue par le BCSC) depuis 2015. Je suis honoré de la confiance qu’ils continuent d’accorder à mes recherches ; les fonds fournis par ce prix me permettent de me concentrer sur les recherches essentielles que nous menons.
3. Parlez-nous de votre recherche. Que faites-vous et quels problèmes espérez-vous résoudre ?
Mon travail porte sur une technique d’imagerie spécialisée appelée imagerie photoacoustique et sur son utilisation pour la chirurgie conservatrice du sein. Sur le plan technologique, je m’efforce de surmonter les limitations afin que l’imagerie soit plus précise. Deuxièmement, j’applique cette technologie améliorée à l’imagerie des tumeurs mammaires (après leur ablation) pour m’assurer que la tumeur a été complètement enlevée. Notre objectif est d’éliminer le besoin d’interventions chirurgicales supplémentaires, qui surviennent dans environ 15 % des cas lorsque la chirurgie n’est que partiellement réussie. Actuellement, je suis enthousiaste à l’idée de mettre au point mon troisième (et, je l’espère, dernier) système d’imagerie en intégrant tout ce que j’ai appris au cours de ces dernières années. Nous espérons pouvoir le tester sur des échantillons cliniques d’ici l’automne 2019.
4. Pourquoi votre recherche est-elle importante ? Comment votre recherche peut-elle être appliquée dans le monde réel ??
Mes recherches ne font pas seulement progresser nos connaissances dans le domaine en pleine expansion de l’optique biomédicale, elles ont aussi un impact direct sur les soins aux patients. Aucune personne atteinte d’un cancer du sein ne devrait avoir à entendre la nouvelle décevante qu’elle doit subir une nouvelle intervention chirurgicale en raison de la présence de tissu tumoral résiduel. L’objectif de notre recherche est de rendre ces opérations supplémentaires inutiles, d’épargner aux patients une épreuve supplémentaire et de libérer notre système de soins de santé.
5. Qu’est-ce qui a inspiré votre recherche ?
Notre laboratoire travaille sur l’imagerie mammaire depuis plusieurs années. L’imagerie photoacoustique est particulièrement utile pour les seins car elle permet d’obtenir un excellent contraste des tissus mous. Mon projet s’inscrit dans la continuité des travaux d’un autre étudiant, qui a démontré que l’on pouvait observer un contraste important entre les tissus tumoraux et les tissus mammaires sains.
6. Pourquoi êtes-vous passionnée par la recherche sur le cancer du sein ?
J’ai toujours été intéressée par les soins de santé, tant du point de vue clinique que du point de vue de la recherche. Lorsque ce projet m’a été proposé, j’ai pensé qu’il s’agissait d’une excellente opportunité, et mon intérêt pour le sujet n’a fait que croître depuis.
7. Pourquoi pensez-vous que la recherche sur le cancer du sein est importante ?
La recherche sur le cancer du sein est importante parce que les personnes touchées par le cancer du sein sont importantes. Tous les objectifs ou espoirs que je nourris dans mes recherches n’ont d’importance que parce qu’ils sont directement liés à l’amélioration des soins aux patients – à la réduction du fardeau de cette maladie qui affecte les amis, la famille et les collègues de travail.
8. Qu’est-ce qui vous passionne dans votre travail ?
Cela me passionne de pouvoir construire des appareils de A à Z, de les voir à l’œuvre et de constater qu’ils améliorent directement les soins et le confort de quelqu’un.
9. Que pensez-vous faire à l’avenir ?
Une fois que j’aurai terminé mon doctorat, j’espère travailler dans le domaine de la recherche et du développement pour une entreprise de technologie ou de dispositifs médicaux.
10. Qu’aimez-vous faire lorsque vous ne travaillez pas sur la recherche ?
J’ai de nombreux passe-temps ! Je pratique un certain nombre de sports comme le cyclisme, la course à pied, le football et le softball. J’aime aussi bricoler des bicyclettes, m’occuper du matériel audio et visuel de mon église et faire de longues randonnées dans l’arrière-pays.
Soutenez des chercheurs comme Lawrence Yip en envisageant de faire un don à la Société canadienne du cancer du sein. Pour savoir comment vous pouvez aider à financer des recherches qui sauvent des vies, visitez le site bcsc.ca/donnez dès aujourd’hui.