1. Qui êtes-vous ? Parlez-nous un peu de vous.
Je m’appelle Claire Park et je suis en deuxième année de doctorat. Candidat en biophysique médicale sous la supervision du Dr. Aaron Fenster au Robarts Research Institute, Western University. J’ai précédemment obtenu une licence en sciences médicales avec spécialisation en biophysique médicale et en mathématiques appliquées à l’université Western.
2. Parlez-nous de l’importance et de l’impact de l’obtention d’une bourse d’études TBCRU soutenue par la Société canadienne du cancer du sein.
Je suis incroyablement reconnaissante de recevoir ce prix. Cela me permet de consacrer mon temps et de me concentrer sur l’avancement de mes recherches, et cela m’a donné l’occasion d’entrer en contact et de collaborer avec d’autres stagiaires impliqués dans la recherche translationnelle sur le cancer du sein.
3. Parlez-nous de votre recherche. Que faites-vous et à quel(s) problème(s) espérez-vous répondre ou résoudre ?
Mes travaux visent à développer un nouveau système de biopsie guidée par l’image utilisant la mammographie par émission de positons (PEM) et les ultrasons pour améliorer l’échantillonnage des tumeurs mammaires. Les pratiques actuelles en matière de biopsie guidée par l’image sont limitées. La PEM est une méthode d’imagerie spécifique au sein qui observe l’activité tumorale. En associant l’imagerie fonctionnelle à une technique de biopsie guidée par ultrasons, nous pouvons améliorer la détection, le ciblage et le guidage des tumeurs mammaires. Cela permettra d’améliorer le diagnostic, ce qui se traduira par un meilleur traitement et de meilleurs résultats pour les patients.
4. Pourquoi votre recherche est-elle importante ? Quelles sont les applications possibles dans le monde réel ?
La détection précoce et le diagnostic précis du cancer du sein sont essentiels à la survie des femmes atteintes de cette maladie. Les méthodes actuelles, telles que les mammographies, sont moins efficaces pour les femmes ayant des seins denses, soit environ 50 % des femmes. La PEM peut détecter le cancer du sein quelle que soit la densité du sein. Mes recherches combinent l’imagerie PEM et l’échographie pour développer un système qui guide la biopsie en temps réel. Ceci est particulièrement utile car la PEM permet de voir des tumeurs que d’autres équipements d’imagerie ne peuvent pas voir, et le guidage par ultrasons permet de s’assurer que la biopsie de la tumeur est précise.
5. Comment avez-vous trouvé votre sujet de recherche / qu’est-ce qui a inspiré votre question de recherche ?
Nous travaillons en étroite collaboration avec les chercheurs de Radialis Medical, une société d’imagerie médicale basée à Thunder Bay. Ils ont récemment mis au point un système PEM avancé qui permet de mieux détecter les petites tumeurs à un stade précoce avec une faible dose d’imagerie. Grâce à l’expertise de mon laboratoire en matière d’échographie, nous pouvons relever le défi de la recherche en matière de détection, de ciblage précis et de guidage de la biopsie pour prélever des échantillons de tumeurs mammaires.
6. Qui ou quoi vous a amené à vous intéresser à la recherche sur le cancer du sein ?
Sous le mentorat et l’expertise du Dr Aaron Fenster, j’ai pu me familiariser avec les interventions guidées par l’image pour le diagnostic et le traitement du cancer. Ce domaine est en constante expansion grâce aux progrès de la technologie de l’imagerie médicale, et je suis enthousiaste à l’idée de contribuer à la recherche sur le cancer du sein en adoptant une approche axée sur le développement de systèmes.
7. Pourquoi pensez-vous que la recherche sur le cancer du sein est importante ?
Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez les femmes et la deuxième cause de décès par cancer au Canada. En faisant de la détection et du diagnostic du cancer du sein un axe de recherche important, on transformera des vies et on améliorera la qualité de vie des patientes atteintes d’un cancer du sein. La Société canadienne du cancer du sein (BCSC) et l’Unité de recherche translationnelle sur le cancer du sein (TBCRU) rendent cette possibilité possible en soutenant les étudiants impliqués dans cette recherche.
8. Qu’est-ce qui vous passionne dans votre travail ?
Mon projet est une solution innovante pour améliorer la détection du cancer du sein et le diagnostic par biopsie. Je suis très enthousiaste à l’idée que les développements de notre système puissent faire l’objet d’une traduction clinique dans un avenir proche. Je suis également impatiente de collaborer avec d’autres scientifiques, cliniciens et chefs d’entreprise dans le cadre de la recherche sur le cancer du sein.
9. Que pensez-vous faire à l’avenir ?
Après mon doctorat, j’espère terminer mon internat en physique médicale clinique dans le domaine de l’imagerie diagnostique ou de la radiothérapie. Mon but ultime est de contribuer à l’avancement de la physique médicale tout en étant impliqué dans le travail clinique et la recherche sur le cancer.
10. Qu’aimez-vous faire lorsque vous ne travaillez pas sur la recherche ?
En dehors de mes recherches, j’ai eu l’occasion de coprésider le symposium Let’s Talk Cancer 2020. Cet événement vise à promouvoir les sciences, la technologie, l’ingénierie et les mathématiques (STEM) dans la recherche sur le cancer auprès des lycéens. Vous pouvez également me surprendre en train de jouer au football, au volley-ball et au basket-ball ou de soulever des poids à Western Rec.
Soutenez des chercheurs comme Claire Park en envisageant de faire un don à la Société canadienne du cancer du sein. Pour savoir comment vous pouvez aider à financer des recherches qui sauvent des vies, visitez le site bcsc.ca/donnez dès aujourd’hui.